Pour aider la lecture

La version tem utilise l'alphabet et la transcription phonétique proposés par le Comité de Langue tem de Sokodé, en collaboration avec la SIL (Société Internationale de Linguistique) et le Ministère des Affaires Sociales. Depuis les années '80 ces organismes ont publié une série de textes pour alphabétiser les adultes dans la langue tem.
Dans la version française le tem n'est pas transcrit en caractères phonétiques, mais en « français ». La transcription est donc approximative.

Les chants sont souvent répétés plusieurs fois par le conteur et le public. Dans la version tem on garde habituellement les répétitions, mais pas toujours dans la version française. On traduit en français uniquement le chant sans les idéophones. Pour la version complète des chansons, se référer au tem.
Les termes tem deti - daya (un conte, nous t'écoutons), ne sont pas habituellement traduits en français. Dans le texte tem ces termes ne figurent pas au début des récits.

Dans les deux versions on trouve les noms des personnages, des acteurs, en majuscules et, dans la version française au masculin et sans article, même si en français ils sont de genre différent, par exemple Araignée, Tortue, Chèvre, Panthère, Serpent, etc. Ainsi on n'écrira pas « la tortue », « la chèvre », « l'araignée », « le serpent », mais : Tortue, Araignée, Lièvre, Chèvre, Panthère, Chasseur, Singe, Bas-Fond, Calebasse, Intelligence, Malice, etc.

Les conteurs ne donnent pas de titres aux récits. Les titres sont ajoutés comme des éclairages du texte pour en faciliter la compréhension.
Dans la table des matières, à côté du titre, on trouve le nom du conteur. En fait c'est plutôt le surnom dont il est connu, car le nom que le conteur donne au début du conte ne correspond presque jamais au nom officiel de sa carte d'identité ou de sa carte d'électeur.

Dans le recueil figurent deux récits déjà publiés dans le premier recueil uniquement en français. Ici on trouvera aussi le texte tem.

Merci à Bernard Jouanno, religieux assomptionniste de Sokodé, qui a revu, corrigé, et mis en forme la traduction française et préparé le texte d'introduction pour présenter ces récits qui ont pour but « d'entrouvrir…une grande fenêtre sur l'univers poétique des contes où se dit l'âme kotokoli. »